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mercredi 5 mai 2010

La plante du mois de mai



L’ortie
Urtica dioica, Linné ; Urticacées




L’ortie est une plante médicinale pleine de bienfaits : reminéralisante, tonique dépurative, anti-rhumatismale, hémostatique, anti-allergique, galactogène et vermifugue (graines) pour ne citer que les principaux.

Alcalinisante et reminéralisante, l’ortie est riche en calcium facilement assimilable. Elle contient en effet en quantité importante les autres minéraux et vitamines qui en facilitent l'assimilation : le magnésium, le silicium, le zinc et les vitamines C, B6 et K. Reste la vitamine D, indispensable à la fixation du calcium, partiellement apportée par une exposition de la peau au soleil et contenue les huiles de poissons gras (sardine, maquereau, saumon, morue, flétan). L'assimilation du calcium est également favorisée par un exercice physique modéré.


D’un point de vue thérapeutique, on utilisera l’ortie comme tonique général pour retrouver tonus et vitalité, dans le cas d’un épuisement chronique suite à une mononucléose par exemple, mais aussi pendant la grossesse et l’allaitement. En effet, ses feuilles combattent l’anémie et stimule la montée de lait.

Tonique également du système urinaire, elle régénère le tissus des reins (surtout les graines). Elle permet l’élimination de l’acide urique, des déchets azotés et des ions hydrogène. Cette élimination aura un effet intéressant sur les problèmes articulaires, mais également sur les problèmes de peaux.

Une autre action est de revitaliser les tissus conjonctifs et les phanères (ongles et cheveux).

Anti-allergique elle permet de soulager le rhume des foins ou encore des piqûres d’insectes.

Astringente, elle régule le flux menstruel, permet d’arrêter un saignement de nez.


Composition de la feuille d'ortie
La feuille d'ortie contient des quantités très importantes de caroténoïdes (6 différents, dont le β-carotène), d'acide folique (vit. B9), de vitamines C et E, de Calcium, Fer, Magnésium, Zinc, Bore et Sélénium. On y trouve aussi, en quantité moindre, des vitamines B1 (thiamine), B2 (riboflavine), B3 ou PP, B5 (acide pantothénique), B6 (pyridoxine), D et K, ainsi que de nombreux minéraux : Manganèse, Sodium, Cuivre, Soufre, Iode et Chrome.Observons que le Calcium est associé au Bore, qui facilite son assimilation, ce qui fait de l'ortie un complément alimentaire intéressant en prévention de l'ostéoporose. Tandis que le Fer est associé à la vitamine C, qui favorise son absorption par l'organisme.La feuille d'ortie contient aussi en forte quantité 18 acides aminés différents (sur 20 existants), dont les 8 acides aminés essentiels (isoleucine, leucine, lysine, méthionine, phénylalanine, thréonine, tryptophane et valine) nécessaires au développement de l'organisme. A titre de comparaison, les céréales sont toutes déficientes en lysine (certaines également en tryptophane), tandis que les légumineuses sont déficientes en méthionine. La feuille d'ortie, elle, contient les 8 acides aminés essentiels en proportions harmonieuses, ce qui en fait un aliment très intéressant.
La feuille d'ortie contient encore, entre autres, de la chlorophylle en quantité importante, de la Silice, des flavonoïdes (quercitine), de la sécrétine (hormone stimulant l'activité du pancréas). Certains sont des composants rares, comme la choline acétyl-transférase, enzyme synthétisant l'acétylcholine, la grande ortie étant la seule plante connue à posséder cette enzyme.

Très friands de graines d'ortie à l'automne, les oiseaux ont bien compris l'intérêt de cet alicament, qui va leur permettre de mieux résister aux rigueurs hivernales.Des chercheurs ont découvert dans les racines et les graines d'ortie une lectine nommée UDA (Urtica dioïca agglutinin) qui a montré in vitro des propriétés anticancéreuses et puissamment inhibitrices du virus HIV. Sans compter les propriétés anti-prostatiques, anti-fongiques et insecticides de cette lectine.

Les rares analyses faites sur la graine d'ortie ont permis de mieux connaître sa composition : acides gras insaturés (linoléique et linolénique), vitamines C, E, B1 (thiamine), B2 (riboflavine), B3 (niacine), B6 (pyridoxine), et de nombreux minéraux : fer, zinc, cuivre, calcium, phosphore, magnésium, manganèse, sodium, potassium, et sélénium. Ce qui en fait un cocktail d'anti-oxydants.

En conclusion, l’ortie est donc une plante à découvrir ou à redécouvrir pour le plus grand bien de votre santé, mais aussi de celle de vos animaux.

Attention toutefois, aux personnes sous fluidifiants sanguins car l’ortie contient beaucoup de vitamine K.
Attention également aux personnes qui prennent du lithium, l’ortie étant susceptible de faire baisser la lithémie.


Sources : Les vertus de l’ortie d’Yves Tissier – Le Larousse des plantes médicinales - internet

dimanche 4 avril 2010

L'essence du mois d'avril



L’essence de citron
Citrus limonum
Zeste
Monoterpènes : stimulants généraux, décongestionnants respiratoires, toniques psychiques.



Je rappelle qu’il est impropre de parler d'« huile essentielle de citron », le zeste de citron étant pressé à froid alors qu’une huile essentielle est le résultat d’une extraction à la vapeur douce.

Santé :

Régulateur du foie et anti-vomitif.

Pour le mal des transport : 1 gtte sur un cprimé neutre avant le départ, renouveler durant le trajet.

Foie engorgé, nausées de la femme enceinte : 2 gttes diluées dans un peu d’HV en application sur le foie.

Dans une huile de massage : Vitamine-P-like, l’essence de citron diminue la perméabilité capillaire et augmente la résistance des capillaires. C’est un bon fluidifiant sanguin. Elle aura des effets sur la couperose, l’insuffisance veineuse. Elle aura également une action sur les problèmes de rétention d’eau, cellulite (en aidant au déstockage des graisses)

Attention, comme toutes les essences d’agrumes, celle de citron est photosensibilisante, ce qui signifie qu’il ne faut jamais l’utiliser avant d’aller au soleil.


En cuisine :

1 à 2 gtte(s) ds 1 càc de miel pour parfumer boissons, pâte à crêpes à gâteaux, etc…,
Ou,
dans les vinaigrettes à crudités ajoutée à une huile végétale d’olive ou de noisette avec, pourquoi pas 1 goutte d’HE de basilic ou d’estragon.
Voilà de quoi ravir nos papilles et notre digestion n’en sera que meilleure !


Astuce beauté :

12 à 15 gouttes ajoutées dans votre flacon de shampoing, pour lutter contre les pellicules, mais aussi rendre les cheveux brillants et doux.
Pour assainir l’air – Parfum d’intérieur :

Préparation à inclure dans un diffuseur - faire diffuser 15 minutes 2 à 3 fois par jour.

Mélanger :
Essence de citron zeste – Citrus Limonum zeste 20 gouttes
Essence d’orange douce – Citrus sinensis zeste 10 gouttes
HE de bois de rose – Aniba roeaodora 15 gouttes
HE de pin sylvestre- Pinus sylvestris 5 gouttes

Attention : les HE d’agrume peuvent être parfois irritantes pour les muqueuses respiratoires de certaines personnes. Si vous sentez que c’est le cas, cessez la diffusion. D’autres synergies vous conviendront mieux. Ou bien diffusez ce mélange lorsque vous ne vous trouvez pas dans la pièce.


Entretien de la maison :

2 à 3 gouttes rajoutées à vos divers produits d’entretien pour renforcer les propriétés désinfectantes et bénéficier de cette bonne odeur de propre et de frais.
Ex : produit vaisselle, lessive, etc…


Voiture :

Une bonne odeur de frais dans la voiture est toujours agréable. Bannissez tous ces diffuseurs chimiques qui vous empoisonnent lentement. Privilégiez une essence ou une huile essentielle de qualité. Le parfum de l’essence de citron est généralement apprécié de tous, petits et grands. Vous pouvez soit, utilisez un diffuseur spécifique pour voiture. Ou préparer un mélange à 3 ou 4 % d’HE que vous vaporiserez sur les sièges et tapis de votre véhicule par exemple : attention aux tâches, vaporisez à une distance d’au moins 30 cm.

Abréviations utilisées : HE pour Huile Essentielle et HV pour Huile Végétale

jeudi 1 avril 2010

Mon article de présentation dans le journal local

est diponible à la page 4 du document suivant dans la rubrique "près de chez vous" :

http://www.larmor-plage.com/fileadmin/user_upload/Larmor-Plage/BULLETIN_MUNICIPAL/journal_ok.pdf

Un peu de retard !!

Des activités très prenantes m'ont quelque peu éloignée de mon ordinateur...mais je suis en train de vous préparer différents posts que je ne vais pas tarder à publier !!

Alors, à très bientôt !

Très belle journée à vous tous !

jeudi 11 mars 2010

La plante du mois...de mars



Le pissenlit
Taraxacum officinale
Famille des Composées
Surnommé « dent du lion » du fait de la forme très découpée de ses feuilles, le pissenlit est une plante très commune et vivace qui pousse dans toutes les régions du monde. Cette « mauvaise herbe » que nombre d’entre nous s’acharnent à arracher des bordures fleuries ou des pelouses, mériterait bien plus de considération.

En effet, particulièrement efficace dans son action diurétique qui lui a d’ailleurs valu son nom (« pisse-en-lit »), et contrairement aux autres diurétiques, il n’entraîne pas de perte de minéraux par les urines. Au contraire même, il est tellement riche en potassium notamment, qu’il permet à l’organisme de se recharger.

Mais au-delà de sa capacité à nettoyer le filtre rénal, il est également l’ami du foie. Or, après l’accumulation de graisses et sucres consommés durant l’hiver, le nettoyage de printemps s’impose et l’organe associé au printemps est justement le foie.

Le pissenlit, par ses propriétés cholagogues et cholérétiques va stimuler les vésicules biliaires et foies paresseux ou fatigués en augmentant la production de la bile et en favorisant son écoulement.

S’en suivront une meilleure digestion et un meilleur transit (effet légèrement laxatif).

Mais cette action dépurative aura également une action bénéfique sur d’autres sphères : problèmes rhumatismaux ou problèmes de peau seront améliorés.

Et la nature est bien faite car c’est justement maintenant qu’elle nous offre ses premiers pissenlits. Choisissez-les éloignés de toute source de pollution et dégustez-en les feuilles (riches en vitamine C) crues en salade, mélangées à d’autres crudités ou arrosées d’une poêlée de petits lardons avec le jus de cuisson. Vous pouvez également en faire des soupes ou les incorporer à toute sorte de préparation culinaire.

Si vous n’aimez pas la saveur des pissenlits (c’est parfois amer) ou que vous n’avez pas la possibilité d’en cueillir près de chez vous, la phytothérapie vous permet de vous le procurer sous diverses présentations : en gélules ou sous forme liquide (teinture mère, extrait de plante fraîche) par exemple. A vous de voir avec votre thérapeute, celle qui vous conviendra le mieux.

Et n’oubliez pas nos amis à 4 pattes qui, eux aussi, profiterons d’une petite cure. Il suffit de hacher menu (très menu pour mes minets gourmets !!!) quelques feuilles et de les mélanger à leur pâtée.

Alors bonne cueillette et bonne dégustation !!



CARTE D’IDENTITE
PISSENLIT
Taraxacum officinale
Famille des Composées

Les fleurs apparaissent de mars à octobre.
La récolte des feuilles s’effectue toute l’année. Celles destinées à la cuisine se cueillent au printemps.
Les racines se ramassent en février ou en septembre. Toute la plante est utilisée.
La plante entière contient un principe amer et des flavonoïdes dans les feuilles qui contiennent également de la vitamine C et une grande quantité de manganèse.

Valeur nutritionnelle du pissenlit pour 100 grammes :

Eau : 85,5 g – Protéines : 2,7 g – Glucides : 5,7 g – Lipides : 0,7 g – Fibres : 3,5 g – Potassium : 418 mg – Magnésium : 36 mg – Phosphore : 68 mg – Calcium : 165 mg – Fer : 3,1 mg –
Vitamine B1 : 0,1 mg – Vitamine B2 : 0,1 mg – Vitamine B6 : 0,2 mg – Niacine : 0,8 mg – Folates : 190 µg – Vitamine C : 35 mg – Carotène : 8400 µg – Vitamine E : 2,5 mg

samedi 27 février 2010

Mes premières gélules

Et oui, aujourd'hui j'ai réalisé mes premières gélules (merci Nathalie !!).


Pour commencer j'ai fait dans la simplicité : gélules à la Spiruline.


Car en cette période de fin d'hiver, où l'on commence tous à trépigner en attendant les beaux jours et la chaleur, il est bon de re-booster notre organisme et pour cela la Spiruline est idéale.



Je ferai d'ailleurs prochainement un article sur toutes ses vertus.



En attendant, voici la photo du gélulier testé et approuvé et des gélules (végétales évidemment !)



mercredi 24 février 2010

Le printemps est à nos portes



et les allergies telles que le rhume des foins aussi !!


Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, les allergies se situent au sixième rang des maladies dans le monde. Les allergies respiratoires sont les plus courantes avec 10 à 20% de la population française souffrant de rhinite allergique et 2,5 millions de personnes asthmatiques. Les allergies cutanées peuvent provoquer un eczéma atopique ou dermatite atopique, un eczéma de contact, de l’urticaire ou un oedème de Quincke. Depuis quelques années, le nombre de personnes souffrant d’allergies alimentaires est en augmentation constante et elles touchent aujourd’hui 3 à 10% des Français. Le meilleur traitement des allergies est, bien sûr, d’éviter les allergènes qui en sont responsables, mais ce n’est pas toujours possible. Pour soulager les symptômes des allergies, il existe un grand nombre de médicaments et certains d’entre eux produisent des effets secondaires. Des suppléments nutritionnels et des extraits de plante peuvent concourir à prévenir les allergies et à soulager certains de leurs symptômes.







Pourquoi une telle étendue des allergies ? Voici la réponse apportée par

Robert Masson :







1. L'INTOXICATION CHIMIQUE


- En 1930, un million de tonnes de pesticides a été déversé à l’échelon planétaire.
- En l’an 2000, ce sont quatre milliards de tonnes qui ont été déversé sur la planète bleue.*
- Ces toxiques agricoles auxquels s’ajoutent les polluants industriels, les déversements hospitaliers et individuel de médicaments souillent les rivières, les fleuves, les océans et « reviennent » inévitablement dans l’assiette du consommateur.
- Ingérés, ils prennent la place des métaux et métalloïdes actifs (vanadium, chrome, cobalt, nickel, zinc etc.) dans les enzymes digestives qui deviennent ainsi inactives.
- La caséine et le gluten non totalement dégradé en acides aminés pénètrent dans le sang « sous forme » d’assemblages moléculaires (appelé aussi macromolécules) inutilisables par le cellules mais générateur d'allergies de toute nature.



2. LE BAIN ELECTROMAGNETIQUE

Dans la deuxième partie du vingtième siècle, les champs électromagnétiques (wifi, vidéo, ordinateur, portable, téléphone sans fil etc.) ont été multipliés par plus d' UN MILLIARD.
-Dans ces conditions, l’adaptation par l’organisme est IMPOSSIBLE, l’hyperkinésie, l’hyperactivité, les fluctuations psychiques, la désorientation de l’enfant sont inévitables ; quant à l’adulte ces agressions électromagnétiques sont des facteurs, non pas uniques mais très agissant dans la genèse de l’Alzheimer et du cancer du cerveau.
- Sur le plan des allergies diverses, les champs électromagnétiques déséquilibrent progressivement la thyroïde dans le sens hyper ; cette hyperthyroïdie larvée combinée à l’hyposurrénalisme dû au manque d’exercices physiques crée le terrain propice aux allergies ; l’organisme du fait de la thyroïde + et des surrénales – devient hypersensible aux allergènes divers !



3. LES SUR-STIMULATIONS IMMUNITAIRES
- Lors d’une menace épidémique certaine, la vaccination spécifique est probablement nécessaire.
- Ceci dit, quand est il des vaccinations pour des maladies de faible gravité et de probabilité très incertaine ??
- Les sollicitations répétées du système immunitaire sont elles sans danger ?
- Pour nous, il y a une immense interrogation, à savoir : au cours de l’histoire humaine, un individu contaminé l’a toujours été par un SEUL germe (virus ou bactérie ou mycélium), la mobilisation du système immunitaire était peut être difficile ou grave mais elle ne semblait pas mettre en danger L’INTELLIGENCE SOMATIQUE ;
- Quant est il aujourd’hui ou l’on inocule des cocktails de cinq ou six virus ou bactéries différents ???
- De toute évidence, JAMAIS le système immunitaire n’a été mobilisé ou sollicité de cette façon au cours des millénaires.
- Est-il apte à répondre, ce système immunitaire à cinq ou six agresseurs différents ??
- Ne crée-t-on pas ainsi un affolement, une désorganisation du système immunitaire avec à la clé, la généralisation des allergies ?


Mais alors concrètement, que faire si l’on est atteint d’une allergie respiratoire, cutanée ou autre ?



1. Au domicile :


Utiliser le téléphone avec fil Limiter l'usage du portable, éviter le wifi, si possible réduire le temps passé devant l'ordinateur et utiliser tout appareil « propre » à réduire l'impact des champs électromagnétiques.


2. Très soigneux réglage alimentaire (à voir avec votre thérapeute)



TRAITEMENTS :


Le traitement précis sera à voir avec votre thérapeute homéopathe ou naturopathe , citons pour information quelques traitements possibles :


GEMMOTHERAPIE : CASSIS BOURGEON macérât mère et VIORNE BOURGEON macérât mère


PHYTOTHERAPIE : RIBES NIGRUM, VIBURNUM LANTANA, HYSSOPUS OFF, AJUGA REPTENS, ARTEMISIA DRACUNCULUS, DESMODIUM etc.


AROMATHÉRAPIE: HE AMMI VISNAGA, HE HYSSOPUS (variété decumbens), HE ARTEMISIA DRACUNCULUS, HE PETASITES OFF etc;


HOMEOPATHIE : POUMON HISTAMINE 15+18+30 CH, POLLANTINUM 15+18+30 CH, GARDENAL 7 +9 +12 CH etc.


DIETOTHERAPIE : OEUFS DE CAILLE, ENZYMES, etc..


HOMEOCOMPLEXE : IPECA COMPOSE Boiron, SANTA HERBA LEHNING, etc.

*INSA : colloque national sur les pathologies environnementales (Rouen 7 et 8 octobre 2005)


Texte extrait du site de Robert Masson : http://www.robertmasson.com/


Soucieuse de proposer aux personnes qui me consultent, des produits efficaces en toute innocuité, j'ai souhaité vous parler de la gamme de Robert Masson. Ce naturopathe connu et reconnu en France et à l'étranger a mis l'expérience de toute une vie dans cette gamme, c'est dire les milliers de consultations qui lui ont permis d'aboutir à la conception de ces différents produits naturels.

L'un d'eux, Allergor va prendre toute son importance dans les semaines à venir. L'avantage est qu'au lieu d'acheter plusieurs produits, Allergor les réunis dans une synergie très efficace !!

En effet, on retrouve dans l'Allergor :

300 mg d'oeufs de caille lyophilisés :

Dans l'Antiquité déjà, les oeufs de caille étaient connus pour leurs propriétés thérapeutiques antiallergiques. De nos jours, ces propriétés ont été démontrées lors d'études cliniques conduites auprès de plusieurs milliers de personnes souffrant de symptômes allergiques, tant chez les enfants que chez les adultes.
C'est en 1967, à la suite de diverges observations d'éleveurs de cailles qui voyaient disparaître progressivement les symptômes de l'asthme dans leur entourage que le chercheur français J.C. Truffier, suivi par plus de 200 allergologues, commence à prescrire des cures d'oeufs de caille dans les cas d'allergie au pollen ou aux acariens de la poussière de maison.
Toutefois, à raison de six par jour, la prise d'oeufs de caille frais n'est pas dénuée d'inconvénients. En effet, dans ces quantités, cet aliment peut entraîner une prise de poids, une augmentation du taux de cholestérol, des troubles digestifs en plus de provoquer, chez plusieurs, des réactions de dégoût.Ce qui conduit les chercheurs à mettre au point diverses préparations qui sont beaucoup mieux tolérées et qui ne présentent pas les effets secondaires du produit frais. C'est le cas des comprimés sublinguaux d'homogénat d'oeufs de caille qui, lors d'essais cliniques, se sont avérés efficaces tant pour l'asthme d'origine allergique, que pour la rhinite saisonnière (rhume des foins) ou la rhinite allergique due aux acariens.



100 mg de Desmodium (Desmodium Adscendens) :




60 mg d'enzymes (amylase, lipase et protéase) pour assurer une bonne digestion


70 mg de nébulisat de feuilles de cassis (Ribes Nigrum) :

Un puissant effet cortisone-like. Les scientifiques savaient depuis longtemps que le cassis possédait une activité anti-inflammatoire importante. Mais ce n’est que tout récemment qu’ils ont pu confirmer, par des études pharmacologiques et cliniques, l’usage traditionnel anti-rhumatismal et anti-allergique des feuilles de la plante grâce aux rutosides aux effets anti-oxydants, analgésiques, anti-allergiques et anti-inflammatoires. Chez l'allergique, cette activité cortisone-like permettra de limiter l'emploi d’anti-histaminiques et de corticoïdes. Et enfin, les feuilles de cassis contiennent des oligo-proanthocyanidines (OPC) qui inhibent la synthèse de certaines substances ayant pour effet de déclencher des réactions allergiques et inflammatoires. Les feuilles de cassis seront donc utilement prescrites en cas de rhume des foins, d'asthme à répétition, de rhinite allergique, d’urticaire ou d’allergies « alimentaires ». Sans les effets collatéraux négatifs observés lors de la prise d’anti-inflammatoires classiques…


Allergor est disponible soit :






vendredi 19 février 2010

Les huiles, c'est essentiel !! (suite)

Une huile essentielle est le résultat de la distillation à la vapeur d'eau des plantes ou arbres aromatiques pour en extraire l'essence. L'huile essentielle est donc l'essence distillée.


Contrairement à ce que son nom pourrait laisser supposer, une huile essentielle pure et naturelle ne contient aucun corps gras étant uniquement composée de molécules aromatiques volatiles.


Les plantes distillées sont des plantes aromatiques, c'est-à-dire contenant suffisamment de molécules aromatiques dans un ou plusieurs de ses organes producteurs (feuilles, fleurs, fruits, graines, écorces, racines, ...).


La famille des agrumes (citron, orange, pamplemousse, ...) ne produit pas d'huile essentielle, mais une essence obtenue par expression à froid des zestes et non par distillation à la vapeur. On ne devrait donc pas parler d'huile essentielle de citron, par exemple, mais d'essence de citron.


La distillation à la vapeur d'eau est le procédé, à la fois, le plus ancien et celui qui reste le mieux adapté. Pour être distillées, les plantes sont mises dans un alambic (voir schéma) : sous l'effet du feu, l'eau s'y transforme en vapeur. Celle-ci passe à travers les plantes, volatilise et entraîne les molécules aromatiques, puis se recondense dans le serpentin réfrigérant. A la sortie de l'alambic, un essencier ou vase florentin sépare l'huile essentielle qui flotte à la surface de l'eau de distillation encore appelée hydrolat.



Les hydrolats contiennent de ce fait une infime partie des composés aromatiques des huiles essentielles (moins de 5 %). Ils pourront constituer une aromathérapie douce (pour les enfants en bas âge par exemple).


Certaines huiles essentielles pourront être utilisées pures, mais dans la grande majorité des cas, et surtout pour ne prendre aucun risque lorsque l'on débute, il faudra les incorporer dans une base d'huile végétale (bio de préférence). Attention, aucune huile essentielle n'est hydro-soluble !! En effet, si vous en mettez dans un bain sans les avoir préalablement mélangées à une huile végétale ou autre dispersant, vous risquez des irritations ou brûlures cutanées.
PRECAUTIONS D'EMPLOI :
  • Ne laisser jamais de flacon d'huiles essentielles à portée des enfants. Si un enfant absorbe par mégarde des huiles essentielles, contactez immédiatement le Centre anti-poison le plus proche.
  • Si, accidentellement, vous vous mettez de l'huile essentielle dans l'oeil, n'utilisez surtout pas de l'eau pour vous rincer, mais de l'huile végétale. C'est pourquoi je recommande d'avoir toujours sous la main un flacon d'huile végétale rangé à côté de vos huiles essentielles. (différenciez le bien pour ne pas vous tromper !!)
  • N'utilisez pas d'huiles essentielles chez les enfants de moins de 3 ans, les femmes enceintes ou allaitantes, les personnes âgées, les personnes épileptiques, ou celles souffrant de pathologies lourdes, les asthmatiques (pour certaines huiles essentielles).
  • Evitez l'auto-médication orale sans avis d'un médecin, d'un pharmacien ou d'un aromathérapeute.
  • Attention également à certaines huiles essentielles qui sont photo-sensibilisantes (les agrumes en particulier).
  • Attention à l'utilisation des huiles essentielles chez les animaux : elles sont quasiment toutes toxiques pour les chats !!

mardi 16 février 2010

Les huiles, c'est essentiel !!



Parmi des différentes biothérapies à la dispostion du naturopathe, se trouve l'AROMATHERAPIE, branche de la phytothérapie.
J'ouvre aujourd'hui ce post, pour partager avec vous ma passion pour ces petites fioles !!
Loin d'être une médecine douce, l'aromathérapie est une méthode de soins naturelle qui doit être maniée avec prudence et parcimonie.
En effet, les huiles essentielles représentent les principes actifs les plus puissants des plantes aromatiques. De véritables petites "bombes biochimiques" ; Le docteur Valnet disait d'ailleurs que l'huile essentielle est la "forme atomique de la plante".
Même si elles sont aujourd'hui TRES à la mode, l'utilisation des huiles essentielles n'est pas une nouveauté et remonte à des époques très lointaines. La littérature védique de l'Inde et les textes médicaux chinois témoignent de l'importance de ces huiles pour la santé et la spiritualité. Hippocrate, considéré comme le père de la médecine, a utilisé les fumigations odorantes pour chasser la peste d'Athènes. Mais les traditions aromatiques les plus riches appartiennent à l'Egypte ancienne où se seraient rendus des médecins du monde entier pour se former auprès des maîtres.
Tombée dans l'oubli au Moyen-âge, en Europe il faudra attendre l'arrivée des Arabes pour assister à un nouvel essor de la médecine par les plantes.
L'extraction des huiles essentielles par distillation à la vapeur d'eau naît à l'époque de la Révolution Industrielle. Paradoxallement, la recherche scientifique conduit à l'essor de la médecine industrielle au détriment des plantes. Ainsi, nombre de nos médicament sont en fait des molécules synthétisées sur un modèle végétal. (par ex. la reine des prés ou le saule sont riches en acide salicylique qui une fois synthétisée a donné l'aspirine).
En 1910, René Gattefossé, chimiste français est gravement brûlé aux mains. Il a alors l'idée de les plonger dans un récipient rempli d'huile essentielle de lavande. Il s'en trouve instantanément soulagé et sa plaie guérit avec une rapidité déconcertante. Cettte observation le pousse à étudier plus encore les huiles essentielles et leurs formidables propriétés. L'aromathérapie moderne est née !!
Aujourd'hui, des médecins (Valnet, Duraffour, Lapraz, ...), chercheurs (Franchomme) et pharmaciens (Baudoux), ont assis scientifiquement l'efficacité et la richesse des huiles essentielles.
Le prochain post traitera du procédé d'extraction et du mode d'emploi des huiles essentielles. Par la suite, j'aborderai régulièrement une huile essentielle en particulier avec ses différentes utilisations possibles (santé, soins de la peau et des cheveux, cuisine, entretien, animaux...).
A bientôt !

samedi 13 février 2010

jeudi 11 février 2010

La plante du mois...de février


...La myrtille
(Vaccinium myrtillus)
Famille des Ericacées


Habitat et culture
La myrtille croît préférentiellement sur les sols siliceux des forêts de montagne de 400 à 2500 mètres d’altitude.

En France, elle se rencontre principalement en Bretagne, dans les Vosges, les Alpes et les Pyrénées.
Largement cultivée dans le monde, elle se multiplie par semis, en automne, ou par séparation des racines.
Les feuilles seront récoltées en été, et les fruits mûrs, à la fin de l’été voire au début de l'automne
.

Espèces voisines
La busserole, l’airelle rouge et la canneberge, surtout utilisées comme antiseptiques urinaires.

Principaux constituants
Tanins, flavonoïdes, pectine, vitamines A, B et C entre autres.

Indications
La myrtille est un tonique circulatoire, mais elle a également des propriétés antioxydantes, anti-inflammatoires, astringentes et antispetiques urinaires.
On connaît le rôle protecteur des baies sur la circulation périphériques et les capillaires.
La consommation d’extraits de myrtille améliore les problèmes de rétention d’eau, de paresthésie, et les crampes dues à une mauvaise circulation. Elle sera également intéressante dans les cas de claudication intermittente, maladie de Raynaud, varices, hémorroïdes, hématomes.
Des améliorations de la vision ont été observées chez les myopes, les diabétiques (dont la maladie entraîne la dégradation de la rétine), chez les personnes souffrant d’hypertension. Ces améliorations sont dues à la présence de bêta-carotène et rétinol contenus dans les baies. La myrtille améliore également la vision nocturne.
Le jus des baies de myrtille est également très intéressant dans les problèmes diarrhéiques qu’elle soulage efficacement. (c’est un remède très apprécié des enfants).
Les feuilles possèdent un effet antiseptique prononcé de la vessie et des voies urinaires et peuvent empêcher les infections urinaires. (les feuilles ne doivent pas être utilisées plus de 3 semaines d’affilée).
D’autre part, les feuilles ont également une action antidiabétique par diminution de la glycémie sanguine.

lundi 1 février 2010

Recettes de chandeleur


Demain nous fêterons la chandeleur. Je vous invite donc, à cette occasion, à déguster de bonnes galettes de blé noir complètes, comme chez nous en Bretagne.




Mais tout d'abord saviez-vous que le blé noir est une appellation éronée ? En effet, il s'agit du sarrasin (Fagopyrum esculentum Moench) qui n'est pas une variété du blé, ni même une céréale. Il s'agit d'une plante à fleurs annuelle cultivée pour ses graines. Le sarrasin est dépourvu de gluten, ce qui le rend consommable pour les personnes intolérantes au gluten.


Voici donc la recette :


330 grammes de farine de sarrasin

10 grammes de gros sel (5 grammes si vous n'aimez pas trop le sel)

75 cl d'eau froide

1 oeuf


Dans un saladier, mélanger la farine et le gros sel.

A l'aide d'un fouet, verser l'eau en deux ou trois fois, tout en mélangeant la préparation. On obtient une pâte lisse et épaisse à laquelle on ajoute un oeuf pour donner une belle coloration à la cuisson.

Filmer et laisser reposer 1 à 2 heures au réfrigérateur.

Graisser la crêpière avec une coton imbibé d'huile.

Verser une louche de pâte, attendre que la galette colore pour la décoller à l'aide d'une spatule et la retourner.

La laisser cuire encore 1 mn environ.

Pour une galette complète, beurrer généreusement les deux côtés de la galette et déposer au centre de l'un des deux, du jambon et de l'emmental râpé, puis casser un oeuf au centre de la galette.

Une fois qu'il commence à cuire, saler, poivrer et rabattre les bords de la galette de façon à ne laisser paraître que le jaune.

C'est prêt une fois que l'oeuf est assez cuit.




Bon appétit !!

jeudi 28 janvier 2010

Le développement durable


Si ce sujet vous intéresse, voici un petit livret à télécharger à l'adresse suivante :

vendredi 22 janvier 2010

Lait et cancer de la prostate

Dans la version internet du grand journal "Le Monde", Walter Willett, Responsable du département de nutrition de l'école de santé publique d'Harvard s'exprime :
Dans notre pays, qui est aussi celui de Danone, numéro un mondial des produits laitiers et premier annonceur publicitaire de son industrie, l'enjeux économique est énorme.
Le cancer de la prostate ne représente qu'une partie des inconvénients causés par les produits laitiers. Alors si ce n'est que pour l'apport de calcium (du reste très peu assimilable dans les produits laitiers) que vous en consommez ou en donnez à vos enfants, sachez qu'il existe bien d'autres sources telles que les sardines en boîtes (avec les arêtes), les oléagineuses (sésame, noix,...), les légumes verts (persil, radis, toute la famille des choux, l'ortie...), de nombreux fruits ainsi que les fruits secs (figues, dattes, ...), les légumineuses (lentilles, pois chiche, haricots secs, ...), les oeufs, ainsi que certaines eaux minérales.

lundi 11 janvier 2010

LA PROPOLIS

La propolis est l’un des plus anciens remèdes de santé de l’humanité. On retrouve le 1er indice de son utilisation par l’homme dans un dessin situé Espagne (Valence) dans une caverne du néolithique (env. 12000 ans avant notre ère). En Egypte, on l’utilisait pour l’embaumement des momies, mais ce sont les Grecs de l’antiquité qui lui ont donné le nom de « propolis » signifiant « devant la cité ». Trois siècles plus tard, le naturaliste romain Pline décrivit la propolis dans ses « Traités de la science naturelle » et son contemporain, Dioscoride, en vanta également tous les mérites. Plus près de nous, les Espagnols, lors de conquêtes, découvrirent que les Incas utilisaient la propolis dans les affections fièvreuses. Sur les champs de bataille durant la guerre napoléonnienne, la guerre des Boërs ou encore sur le front de l’Est pendant la 1ère guerre mondiale, ses propriétés de guérison furent largement mises à profit.

Le développement de l’industrie pharmaceutique lui valut d’être complètement oubliée au début du 20ème siècle.

C’est en 1957 que le danois, K.Lund Aagaard la redécouvre et lui permet de revenir sur le devant de la scène.

L’extraordinaire pérennité des abeilles a, de tout temps, intriguée les hommes.


A l’observation, on constate qu’elles prélèvent sur les bourgeons et l’écorce des arbres et des arbustes une substance résineuse protectrice (principalement les conifères pour l’écorce : pins, sapins, épicéa ; et aulnes, saules, bouleaux, peupliers entre autres pour les bourgeons). Puis, elles mélangent cette résine à de la cire et à une sécrétion enzymatique produite par leur système glandulaire, pour en faire un genre de mastic qui servira à colmater la ruche et l’entrée de la ruche. Ce mastic est la propolis. Les abeilles ayant toujours un contact avec la propolis, soit en entrant, soit en sortant de la ruche, elles se trouvent parfaitement immunisées et ne risquent pas de contaminer leurs congénères.

La recherche moderne a mis en évidence quelques 150 substances différentes dans la propolis dont des substances très intéressantes telles que : les flavonoïdes, la quercétine, galangine, dérivés d’acides cinnamiques qui lui confèrent des propriétés antimicrobiennes, fongicides, anti-inflammatoires, entre autres.

On trouve la propolis à l'état brut, en extrait concentré ou en teinture-mère.

Ses applications thérapeutiques sont variées :

En usage interne, la propolis est utilisée sous forme de teinture-mère ou sous forme d'extrait sec ou liquide en oto-rhino-laryngologie contre les extinctions de voix, les enrouements, les angines, les maux de gorge, la toux, les rhumes, les bronchites, les pharyngites, les otites et les sinusites. Sous cette même forme, on l'emploie en stomatologie (stomatite, gingivites et infections dentaires). Enfin, en usage externe, on l'emploie en dermatologie pour assainir et cicatriser les plaies, les mycoses et autres problèmes cutanés.
Pour encore plus d’informations :
http://biogassendi.ifrance.com/dossierpropolis.htm

samedi 2 janvier 2010

Qu'est-ce que la naturopathie ?

La naturopathie est l'ensemble des méthodes naturelles de santé qui permet à chacun de préserver sa santé et son bien-être. Elle s'adresse à tous, du nourrisson au sénior.


Elle repose sur le principe de l'énergie vitale qui permet à l'organisme de se défendre et de s'auto-guérir par des moyens naturels.

Complémentaire de l'allopathie, elle s'attache à tous les plans de la personne (physique, énergétique, émotionnel, mental et environnemental).

Par des méthodes naturelles (réglage alimentaire individualisé, plantes, huiles essentielles, exercice physique, etc...), le praticien de santé naturopathe vous aide à gérer, préserver ou optimiser votre capital santé, améliorer votre qualité de vie, solutionner certains dysfonctionnements mineurs ou mieux vivre certaines étapes de votre vie (grossesse, ménopause, examen, sevrage tabagique...).

Tous les conseils sont individualisés et vous permettent d'harmoniser votre vitalité à long terme et de prendre votre santé en main.
La naturopathie peut vous aider :

à maigrir et ne pas reprendre les kilos perdus,
à apprendre à éviter le stress et l’anxiété et à les gérer,
en cas de troubles du sommeil,
à apprendre comment « rajeunir » à l’aide de la nourriture saine
à éviter l’arthrose et l’ostéoporose,
à éviter la fatigue pendant la grossesse,
à prévenir et soigner les allergies,
à soigner quelques maladies animales,
etc...
"la Naturopathie...pour devenir Acteur de sa Santé"

vendredi 1 janvier 2010


Bonne Année 2010 !!